lundi 28 décembre 2015

1er décembre au Cirque Régional des Arts du Cirque de Lomme


Mardi 1er décembre 15 enfants et jeunes adultes du camp de Loos ont assisté à un spectacle de cirque de "la famille Moralès", à Lomme, grâce à un partenariat de l'AREFEP, de l'association William Penn  (membre du Collectif des citoyens loossois) et du Centre régional des arts du cirque de Lomme.



mercredi 18 novembre 2015

Appel aux dons

Bonjour à tous,

En général, c'est plutôt vers le printemps que l'on a envie de faire un grand nettoyage ou un rangement mais nous avons besoin de tas de choses qui dorment peut-être en bon état au fond de vos placards et vous encombrent. 
Pour les familles dont nous nous occupons, nous sommes à la recherche de :
  • draps , taies d'oreiller qui sèchent vite
  • couettes, couvertures (enfants, une personne, deux personnes), sacs de couchage
  • serviettes de toilette pas épaisses, torchons
  • voilages et double rideaux
  • feux à pétrole
  • chaussures chaudes enfants et adultes (notamment du 34 / 35 , 43 homme, et du 41 femme
  • magazines et livres pour enfants
  • crayons de couleur
D'avance, un grand merci

Brigitte

dimanche 1 novembre 2015

Sequedingue

Les loossois Ermina et Omet Rizvanovic ont participé à leur première course pédestre (3,5 km) : la Sequedingue, une course festive aux allures de carnaval, le 11 octobre 2015 à Sequedin.  
Nos sportifs, enchantés par l'organisation et l'accueil reçu (L'organisation leur a donné des maillots normalement réservés pour les courses plus longues) ont déjà prévu de tenter la course de 8,5 km l'an prochain. 
Avec déguisements, d'autres de leurs proches et des membres du collectif des citoyens loossois ?
Plus d'infos sur la course de l'année prochaine sur http://www.sequedingue.com/



vendredi 17 juillet 2015

Des vélos avec la solidarité de Roubaix

Merci à la Solidarité de Roubaix à qui nous devons le financement de ces 4 vélos arrivés si vite après le dépôt de l'annonce sur le site de l'inter-collectif et livrés à domicile.
Nous tenons à transmettre un immense merci des familles et du collectif de Loos. Un immense merci aussi pour les avoir remis en état et s'être déplacé pour les livrer. Voilà un geste qui fait chaud au coeur !
Pour info, les vélos ont été testés tout de suite malgré les 31° qu'affichait le thermomètre.

mercredi 15 juillet 2015

Sorties

Quelques images des sorties à la mer et au zoo pour les élèves qui suivent les cours d'alphabétisation.

jeudi 25 juin 2015

samedi 13 juin 2015

Cours d'alphabetisation

Deux élèves studieux lors de la séance hebdomadaire dans les locaux prêtés à l'association Ecrivons l'Avenir à Loos. 
Deux bénévoles du collectif ont adhéré à l'association et cette séance permet aux jeunes de sortir du camp. Une autre séance d'alphabétisation a lieu sur le camp, dans les cabanes des familles ou en plein air, pendant que se déroule la bibliothèque de rue.

Bibliothèque de rue

Apprentissage de vocabulaire, de l'aphabet et reconnaissance de mots écrits tout en jouant avant la séance de coloriage ou dessin très appréciée

De quoi meurent les Roms ? D'inexister...

Ce lundi 8 juin 2015 après-midi, devant les ruines fumantes de cabanes dans lesquelles un petit enfant de 4 ans a perdu la vie, au bidonville du "Carrefour Pasteur" à Lille --devant ces ruines fumantes, comme devant toutes les habitations de fortune calcinées, dans des campements roms, partout en France, ces dernières années-- la même question revenait aux lèvres des officiels et des journalistes : "Quelle était la cause du drame ? ". 
Ce lundi 8 juin 2015 après-midi, devant les ruines fumantes de cabanes dans lesquelles un petit enfant de 4 ans a perdu la vie, au bidonville du "Carrefour Pasteur" à Lille --devant ces ruines fumantes, comme devant toutes les habitations de fortune calcinées, dans des campements roms, partout en France, ces dernières années-- la même question revenait aux lèvres des officiels et des journalistes : "Quelle était la cause du drame ? ". 
L'incendie fatal était-il "accidentel" ? Se pourrait-il qu'il soit "criminel" ? La réponse est tragique : les deux.
Comment dans les conditions où vivent la grande majorité des Roms dans notre pays ne seraient-ils pas exposés à un accident ? Comment se prémunir du feu quand on doit s'éclairer à la bougie dans des maisons de carton, quand on cuisine au butagaz à côté de misérables murs en portes de placard, quand on doit chauffer au bois plusieurs abris à la fois ? On n'échappe pas au risque, au danger, dans ces conditions-là. Et la  mort peut vous cueillir en moins de deux minutes, dans ces conditions-là. C'est la misère...
Mais l'incendie du Carrefour Pasteur à LIlle, de ce lundi 8 juin 2015, est aussi criminel. Le petit Vincent est mort d'inexister. Les migrants de culture rom sont ignorés ou tenus pour quantités négligeables par les pouvoirs publics de notre pays, avec application, avec résolution, avec préméditation parfois. On fait semblant qu'ils ne sont pas là, comme si les bidonvilles n'étaient que des campements-fantômes, témoins d'une ancienne ruée vers nos terres de cocagne. Ou bien, on les expulse des recoins où ils survivent, en espérant, poings serrés, doigts croisés, yeux fermés, qu'ils disparaîtront. Les responsables qui veulent bien soulever une paupière et les rares élus qui regardent les choses autrement constatent que ces migrants qu'on voudrait si volatiles vivent chez nous depuis des années. Qu'ils ont l'intention d'y rester, d'autant plus qu'ils en ont le droit, s'ils trouvent un emploi et un toit décents. Que les expulser d'ici revient à les retrouver là, puis là et là encore.
Tant que l'ensemble des pouvoirs publics ne considéreront pas la réalité et ne seront pas résolus à s'occuper de cette question --certes compliquée, certes épineuse-- les Roms seront victimes et notre société s'en portera plus mal.
Des expériences conduites par des associations, par des municipalités, des portes entrouvertes par des maires, des paris sur la confiance pris par des voisins de bidonvilles, un peu partout dans le Nord - Pas de Calais, montrent la voie. L'inexistence n'est pas une fatalité.

Bertrand Verfaillie

lundi 20 avril 2015

Articles de presse Voix du nord







Article de Politis concernant le déversement de boue à Hauboudin

Une mairie déverse de la boue devant un bidonville

Une municipalité du Nord a fait déverser de la boue devant un campement où vivent trois familles roumaines.
Des camions affrétés par la municipalité d’Haubourdin (Nord) ont déversé jeudi matin de la boue devant un bidonville où vivent trois familles roumaines. Deux véhicules ont vidé leur chargement en présence de la police et d’une vingtaine de personnes, apprend-on de la presse locale. Des riverains ont tenté de s’opposer aux manœuvres et ont réussi à stopper un troisième véhicule avant qu’il ne déverse sa boue.
Selon le témoignage d’un des habitants du campement relayé par les associations, le troisième véhicule est revenu sur place ce vendredi à 5 h du matin, accompagné d’une voiture de police municipale, pour finir son déchargement. Il a finalement renoncé.
Les 18 résidents de ce campement de fortune, dont 12 enfants, sont arrivés sur la commune il y a un an, après plusieurs expulsions d’autres communes du département. Ils étaient sous le coup d’une expulsion depuis le 9 avril et s’étaient d’ailleurs déplacés de quelques mètres pour sortir d’une parcelle appartenant à la métropole de Lille.
Le conseil départemental a porté plainte et le maire divers droite, lui, continue de durcir le ton :
« S’ils ne partent pas demain, je trouverai d’autres solutions, je veux les voir partir ! Je ne peux pas les accueillir à Haubourdin », claironnait Bernard Delaby jeudi dans La Voix du Nord.
Une attitude irresponsable et inquiétante pour les associations qui accompagnent les trois familles roumaines. « Des voisins ont proféré des menaces de mort et le maire les soutient par ses actes, s’inquiète Anne Dhalluin, du collectif Roms loossois, jointe ce vendredi par téléphone. C’est angoissant pour les familles. Elles ne dorment plus. »
Jeudi 16 avril à Haubourdin
Jeudi 16 avril à Haubourdin
CITIZENSIDE/THIERRY THOREL / CITIZENSIDE.COM
Après leur arrivée à Haubourdin, les trois familles ont rapidement scolarisé leurs enfants dans deux écoles primaires et un collège de Lille. « Leur scolarité se passe très bien », indique-t-on dans une des deux écoles primaires où quatre enfants sont scolarisés.
« À défaut d’obtenir leur accueil sur la commune, nous demandions au moins au maire que les enfants puissent finir l’année scolaire. Le maire a toujours refusé », raconte Anne Dhalluin. Elle indique aussi qu’une analyse de la terre va être menée, « car elle ne ressemble pas du tout à de la terre agricole ».

« Que les gens expriment leur dégoût d’un tel acte ! »

Des réactions ont commencé à se faire entendre vendredi au-delà de la commune :
« Un élu de la République vient de commettre un acte d’une abjection sans nom », s’indignait jeudi la fédération du Nord de la Ligue des droits de l’homme.
« Nous sommes dans un processus de refus d’existence pour les personnes qui habitent ces bidonvilles, réagit Saimir Mile, de l’association La voix des Rroms, contacté vendredi. La forme que cela prend est nouvelle et je ne sais pas où cela va nous mener. Je souhaiterais que la mairie d’Haubourdin soit inondée de mails, de courriers et d’appels. Que les gens expriment leur dégoût d’un tel acte ! »
« Cet acte d’une profonde indignité est d’autant plus violent qu’il a été orchestré par la municipalité et son maire, Bernard Delaby, s’indigne ce vendredi EELV dans un communiqué. Cette action du maire, si elle est avérée, relève d’un comportement contraire à l’éthique républicaine et appelle des sanctions de la part du préfet. »
Le maire, élu l’an passé, semble de son côté faire une question personnelle de cette affaire : « On se moque de moi, de mon autorité en tant que maire », déclarait-il jeudi à la Voix du Nord« En déplacement », il n’a pas donné suite à notre demande d’entretien.

Des précédents dans le département

De telles méthodes ne sont pas complètement nouvelles. Un procédé similaire a été utilisé le 3 février dans la commune de Loos, en banlieue de Lille. Cette fois, de la terre a été déversée entre les cabanes où vivaient des familles de Monténégrins. Une dizaine de camions, sous protection policière, ont ainsi séparé les caravanes des cabanes servant à préparer les repas. Le bois de chauffage avait également été enseveli, rapportait alors La Voix du Nord.
Photo croixdunord.com
Photo croixdunord.com
À 20 km de là, le maire divers droite de la commune d’Erquinghem-Lys, Alain Bézirard, a aussi menacé d’agir de la même façon il y a quelques mois, sans toutefois passer à l’acte jusqu’à présent.
- Ajout, vendredi 17 avril à 16 h 40 : La mairie d’Haubourdin a répondu ce vendredi à nos questions par l’intermédiaire de sa directrice de cabinet, Hélène Desramault. Elle évoque « les riverains qui subissent des nuisances, les tapages, les violations de la salubrité publique, les rats qui courent », et tient à préciser les termes :
« Il ne s’agit pas de boue ou de lisier, mais de terre, et elle a été déversée sur le pourtour d’une partie du campement pour éviter qu’il ne s’étende. Le bruit qui court affirmant que cette terre serait polluée est absurde. »
Elle ajoute avoir été surprise par l’ampleur que prend l’affaire :
« Nous ne voulions pas faire le buzz. Il ne s’agit pas d’un geste à portée symbolique, mais du respect d’une procédure. Nous appliquons une décision de justice », ajoute l’employée de mairie, évoquant l’ordre d’expulsion rendu en décembre par le tribunal de grande instance de Lille contre ce campement.
Aucune procédure ne prévoit pourtant de telles actions, et les mairies n’ont pas le pouvoir de recourir à la force publique, qui doit être octroyée par la préfecture de police.
- Reportage de France 3, jeudi 16 avril :

Jeudi 16 avril à Haubourdin

jeudi 9 avril 2015

Solidarité

Vous êtes nombreux à nous demander ce dont nous avons besoin pour aider au mieux les familles présentes sur le terrain... Et ces familles ont besoin de chaussures et de vêtements. Des sandales pour l'été, des t-shirts, etc... de toutes formes, de toutes tailles, enfants comme adultes.
C'est un excellent moyen de se débarrasser de vos vêtements et chaussures qui ne vous vont plus, en faisant une action utile pour tous.
Les enfants qui sont scolarisés seront d'autant plus heureux !
Vous pouvez déposer vos dons au Secours Populaire de Loos, 85 rue Georges Potié 59120 LOOS (face au supermarché Match). Vous pouvez les déposer aux heures de 10 H à 16 H 30 non stop.
Merci à tous ! 

samedi 14 février 2015

Lettre ouverte du collectif Citoyens loossois à Mme Voituriez




Loos le 14/2/2015

Madame le maire,

Dans l’attente d’un rendez-vous avec vous depuis juin, nous vous adressons cette lettre :
Cela fait déjà plusieurs mois que le terrain de l’ancienne prison de Loos où sont installées des familles roms fait l’objet de différentes interventions dégradant à chaque fois leurs conditions de vie « d’une extrême précarité » - pour reprendre vos propres termes.
Cela a commencé à la fin de l’été 2014, avec le dépôt d’un grand tas de briques et de gravats au milieu du terrain, réduisant ainsi l’espace de vie, et repoussant les familles bulgares les unes sur les autres, dans l’intention supposée d’empêcher l’arrivée d’autres familles.
Cela a d’ailleurs gêné considérablement les bénévoles dans le bon déroulement des ateliers lectures.
Puis, mardi 3 février, police, grue et camions ont investi le terrain côté monténégrin, pour séparer les caravanes des auvents en bois, laissant ceux-ci béants, ouverts à tous vents.
N’est-ce pas là «  exposer » davantage ces familles « à des risques avérés (de) [….] sécurité, salubrité, et santé publique » ?
Par ailleurs d’énormes monts de terre (contenant des blocs de béton armé), hauts de 1.5 m par endroits, ont été déversés devant les portes des auvents, empêchant les personnes de circuler correctement sur le terrain pour accéder à l’eau et aux wc… Aucun véhicule de secours (pompier, ambulance) ne peut plus désormais accéder aux lieux de vie…
Où est la sécurité ?
Quel est le sens de tout cela ?
Vous prétendez qu’«  humanité, générosité, empathie, […] sont des vertus individuelles pratiquées par chacun de nous » Y a-t-il la moindre trace d’humanité, de générosité, d’empathie dans les actes qui viennent d’être commis sur ce campement ?
Vous qui refusez les conditions de vie indécentes pour ces populations, pensez-vous les avoir améliorées de cette façon ?
Vous qui souhaitez tant que la loi soit respectée, ne pensez-vous pas qu’il faille d’abord respecter les droits de l’Homme au lieu de les piétiner, en méprisant ces populations, en leur rendant la vie impossible ?
Vous qui prétendez ne pas avoir décidé de cette intervention, vous ne pouvez nier cependant avoir interpellé le préfet en septembre pour lui demander « de prendre toutes mesures destinées à accueillir les populations migrantes autrement que par l’intermédiaire du campement installé sur la prison de Loos » .Nous ne pouvons nous empêcher de faire le lien entre votre interpellation et ces récents évènements scandaleux.
Enfin cette opération a eu un coût… Au lieu de dépenser l’argent des contribuables à rendre indignes les conditions de vie des roms, n’aurait-il pas mieux valu le consacrer à leur intégration, à l’amélioration de leur quotidien ?
L’une des valeurs présentes dans notre devise républicaine est la Fraternité.
Comment l’applique-t-on à Loos ? Où est-elle passée ?
Nous, de notre côté restons à votre disposition pour vous rencontrer et faire des propositions constructives et respectueuses des droits de l’Homme.

Recevez, madame le Maire, nos respectueuses salutations.
Le Collectif Citoyens Loossois